Se déplacer à Kuala Lumpur

Parfois se déplacer dans une ville inconnue est un plaisir, un loisir ou une distraction touristique. Pas à Kuala. Déjà, on roule à droite, ce qui n'est pas évident pour une française. Ensuite les panneaux indicateurs sont après le carrefour! Il ne faut pas les louper et bien regarder au loin. De même pour les feux tricolores: ils sont placés soit avant l'intersection, soit après, soit les deux. Parfois il n'y a un feu que pour ceux qui veulent tourner, et si vous allez tout droit, vous avez intêret à réagir vite ou vous avez de grandes chances de vous faire pousser (ce n'est pas un euphémisme!). 

De plus, il faut savoir qu'ici, on peut conduire à deux voitures sur une seule file (si si ...), que les cédez-le-passage ne sont pas à respecter (les stop et les feux non plus d'ailleurs). Grosso modo " Stop" signifie "Allez ici doucement", Feu vert: vite, Feu orange: plus vite, feu rouge: si vous pouvez passer, passez. 

A Kuala Lumpur, les embouteillages sont courants, pour plusieurs raisons: vers 9h et 17h, ce sont les heures de pointe, arrivée et départ du travail ou de l'école. Ensuite fréquemment  et à n'importe quelle heure: voitures en pannes, arrêt pipi, descente ou montée de passagers, voiture garée en double (voire triple) file sont des motifs de bouchons courant. Le plus sympa quand même c'est quand un automobiliste essaie de se garer, vous pouvez rester coincer un bon moment car premièrement, ils ne savent pas faire un créneau (mais vraiment pas) et deuxièmement, les autres automobilistes sont tellement pressés qu'ils ne laissent pas le temps ni la place au premier de se garer. Ce qui peux finir par coincer 2 voitures en plein milieu: celui qui tentait de se garer et celui qui a voulu le doubler sans se rendre compte qu'il n'y avait pas la place...et quand vous êtes dans une rue à une seule voie....vous finissez tous coincés (j'en parle d'expérience, pas plus tard que ce midi).

Le mieux c'est encore de prendre le taxi.